« Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. » Ephésiens 6 : 4
La version Parole de Vie dit : « Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la révolte. Mais pour les élever, corrigez-les et donnez-leur des conseils qui viennent du Seigneur »
En lisant ceci étant parent, l’on est en droit de se demander comment ou de quelle façon nous pouvons pousser nos enfants à la révolte?
La réponse devient évidente quand on considère le mot « révolte » et qu’on le superpose à nos vies quotidiennes.
Il est alors facile de constater chaque jour que certains de nos actes sont presque des pousse-au-crime selon l’expression consacrée.
Comment ? Eh bien notre façon de vivre notre vie avec nos égoïsmes et nos colportages et nos incivilités et nos refus viscéraux de composer avec les lois et ordonnances que nous mettons nous même en place
Lequel d’entre nous ne traverse pas au moins une fois hors des passages piétons? Ou qui ne grille pas au moins une un feu rouge? Qui ne s’est pas au moins une fois trouvé dans une médisance collective a l’encontre d’un collègue de bureau ? Qui n’a pas au moins une fois accordé un mot d’excuses fallacieux pour justifier une absence de son enfant?
Qui n’a pas au moins une fois prétendu au téléphone être à dix lieues de là ou on l’attendait ? Ou etre en train de faire quelque chose alors que ce n’était pas le cas ?
Il y aurait foison d’exemples pour nous démontrer que chaque fois que nous agissons ainsi nous faisons un acte de revolte passive.
Contre un ordre établi par nous, contre des convenances exigées par nous contre des lois faites par et pour nous. Si donc nos enfants sont chaque jour témoins muets de ces actes et que de plus ils sont réprimandés lorsqu’ils tentent d’en faire autant. N’est il pas logique qu’ils soient une fois adultes enclins à cette même révolte passive et a cette désobéissance qui nous caractérise?
Voilà selon mon humble avis quelques unes des façons qui incitent nos enfants à la révolte.
Réprimander, réprimer, punir, sanctionner, ne sont alors que des demis solutions les vraies solutions se trouvent en amont en étant nous même des exemples permanents de droiture. Nous avons le droit de dire haut le mal fondé de tel ou telle lois ou directives si pour autant nous pouvons prouver ou au moins en démontrer le pourquoi mais nous nous devons de la respecter si nous voulons que nos enfants travaillent à son amélioration plutôt qu’ à sa contradiction.
Prière pour la semaine : Seigneur ! Je reconnais que parfois par mon comportement j’ai poussé mes enfants ou d’autres personne a la révolte. Je te demande pardon. Cette semaine et dorénavant je suis être un vrai exemple pour mes enfants et mon prochain. Au nom de Jésus ! Amen.
Eugene MANGATA
