« La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix » Jacques 3.17-18.

Ces deux versets parlant de sagesse nous ne devons pas perdre de vue qu’ils devront être primordiaux dans notre marche avec Dieu.

Mais d’abord qu’est-ce que la sagesse selon le Larousse?

Selon le Larousse, la sagesse est une pensée utilisée pour qualifier le comportement d’un individu, souvent conforme à une éthique, qui allie la conscience de soi et des autres, la tempérance, la prudence, la sincérité, le discernement et la justice s’appuyant sur un savoir raisonné.

On pourrait se contenter de cette définition très élaborée et très populaire du Larousse mais celle-ci hélas est l’aspect de la sagesse humaine. La vraie sagesse, (la divine) correspond plus à la qualité de quelqu’un comme guidé par l’Esprit, faisant preuve d’un jugement droit, sûr, averti dans ses décisions, et ses actions. Cette deuxième définition nous rapproche plus de la sagesse divine.

A titre d’exemple, nous pouvons comparer de façon philosophique deux visages de la sagesse qui s’affrontent, littérairement parlant, dans le livre de Job ; d’un côté nous percevons la sagesse humaine illustrée par les amis de Job, Éliphaz de Théman, Bildad de Schuach, et Tsophar de Naama qui sont convaincus de leur propre sagesse pour donner des conseils à Job, cela jusqu’au chapitre 5. Et d’un autre côté nous devinons la sagesse divine imagée de Job. Pourquoi je dis devinons tout simplement parce qu’il démontre petit à petit dans la souffrance à ses amis que leur sagesse populaire n’est rien à côté de la sagesse divine de Dieu, celle d’en haut, selon ce qu’écrit Jacques au début.

Reconnaissons que chaque personne de notre entourage est unique en son genre, à cause de son éducation, de son érudition, de son tempérament, de ses talents ou de sa manière d’être. Gardons à l’esprit que ces différences sont souvent le fondement de relations conflictuelles dans notre société actuelle.

Soyons avertis et admettons que le fait d’être unique en son genre crée souvent des problèmes relationnels avec les autres ; il arrive même très souvent que nous ne nous comprenions pas tout simplement et que cela devienne un dialogue de sourds. Nous pouvons utiliser les mêmes mots mais avec des compréhensions très différentes.

Retenons que nous commençons à devenir sages que lorsque nous savons reconnaître et évaluer spirituellement les divergences et les écarts chez les personnes que nous rencontrons. Aussi gardons bien en tête que notre particularité d’humain exige que nous usions de sagesse dans nos relations avec autrui.

En effet, nous ne pouvons pas aborder tout le monde de la même manière puisque tout le monde n’aura pas une façon unanime de penser ou de nous répondre. C’est bien pour cela que Jacques, dans les versets au début, nous décrit les caractéristiques de la véritable sagesse. Ce qui semble parfait c’est que ces versets nous exhortent presque délicatement, à toujours faire preuve de sagesse dans nos relations.

Ainsi, voici ce que nous devrions retenir si nous sommes spirituellement sage :

— La sagesse étant pure donc nous devrons être honnête.

— La sagesse étant la correction nous devrons tenir nos promesses et nos engagements.

— La sagesse étant la paix et la charité, nous devrons faire tout pour maintenir la tranquillité et la cohésion.

— La sagesse étant courtoise nous ne douterons pas des sentiments des autres.

— La sagesse étant remplie de grâce nous ne devrons pas critiquer autrui si son avis diffère du notre.

— La sagesse étant entière et sincère nous ne duperons pas et nous ne manipulerons pas.

Il y a certaines personnes qui pourraient penser que la sagesse divine s’acquiert avec l’âge, l’intelligence et la culture. A aucun moment Dieu ne saurait regarder à tous ces attributs, parce qu’il est la source de la véritable sagesse, il ne regarde pas à notre origine, à notre niveau et surtout il ne fait pas de préférences car il veut que tous arrivent à la plénitude de l’homme parfait.

Par contre, il nous appartient aussi de prendre l’initiative puisque la Bible nous engage à acquérir la sagesse selon Proverbes 4:5 « Acquiers la sagesse, acquiers l’intelligence; N’oublie pas les paroles de ma bouche, et ne t’en détourne pas ».

Qu’est-ce que cela suppose de notre part ? Tout bonnement, que pour acquérir la sagesse nous devons Lire et comprendre notre Bible afin d’apprendre l’humilité et la modestie. Personne ne pourra avoir la sagesse divine sans ces deux qualités (Prov 11:2).

Et pourquoi ? Simplement parce que celui ou celle qui est humble et modeste admet volontiers qu’il ou elle n’a pas réponse à tout, qu’il ou elle peut avoir tort et qu’il ou elle a besoin de connaître la pensée de Dieu sur bien des sujets. Il nous est dit que Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il prend plaisir à accorder la sagesse aux humbles de coeur. Dieu nous donnera généreusement la sagesse si nous la lui demandons sincèrement. Cela est vraie puisque souvent, Dieu révèle sa sagesse dans sa Parole, donc pour l’acquérir il faut nous donner la peine de la rechercher par la prière. Il écoutera toutes nos prières par lesquelles nous lui demandons son esprit, et ce même esprit nous aidera à trouver dans cette Parole des pensées utiles pour résoudre des difficultés, éviter des dangers et prendre de sages décisions.

La sagesse que Dieu nous demande d’avoir, ne doit souffrir d’aucune contrainte, elle doit venir du coeur et être en nous toute notre vie .

En conclusion :

A la question de qui est la source de toute véritable sagesse ? La réponse est Dieu ; nous devons donc aller à la bonne source. Encore une fois si quelqu’un d’entre nous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu en priant et si, il est dans les conditions sans tâches de la recevoir, il la lui donnera . N’oublions pas que celui qui est né de nouveau a reçu le Saint Esprit et a de ce fait le germe et la semence de la sagesse de Dieu déjà en lui. Il faut ensuite la développer en priant. Pour ce faire, il y a lieu de la désirer, en avoir faim et soif (Ésaïe 55:1). Tant que nous n’avons pas faim d’une chose, Dieu ne nous la donne généralement pas (Matthieu 5:6-7).

Soyez bénis

Prière :

Eternel Dieu, Dieu de notre salut, pour te plaire, ta Parole nous demande d’être sage alors nous frappons à ta porte afin que tu nous aides dans ton amour suprême à fructifier cette sagesse divine déjà en nous ; viens et déverse sur nous cette pluie d’humilité, et de modestie afin de nous rendre sage, doux et humble de coeur au nom de Jésus. Amen !

André LABRANCHE

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