«Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil? Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère.» Mathieu 7: 3-5

J’ai vu une citation populaire sur les statuts et réseaux sociaux « Tu ne peux pas changer quelqu’un qui ne voit pas le mal dans ses actions ». Ma réaction directe quand  je la lis c’est « mais de toute façon on ne peut changer personne, ce n’est pas notre rôle, et pourquoi essayer de changer les autres plutôt que de chercher à changer soi ». J’ai alors poussé ma réflexion avec le Saint-Esprit qui m’a répondu par le Sermon de Jésus.

Si alors, je ne peux dire totalement « J’aime ou Amen » à la citation populaire, je lui concède bien une part de vérité ; le défaut de changement vient souvent d’un défaut de vision, de perception. Reste à savoir chez qui.

Jésus nous parle du fait d’avoir quelque chose dans l’œil qui obstrue ou déforme notre vu sur nos actions et celles des autres. On voit les défauts des autres et pas les nôtres,  je dirai même les péchés des autres et pas les nôtres. Il nous parle du jugement.

Ce passage nous redresse et nous enseigne comment réagir quand nous aurions quelque chose à reprocher à quelqu’un, la première chose à faire est de s’examiner soi. Avez-vous une poutre à ôter ? Voici peut-être la réponse :

  • Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil? : Ne méritez-vous pas le même reproche, n’avez-vous pas agit selon la même gravité sinon pire ? Cela ne supprime pas le méfait et la repentance nécessaire pour l’autre, mais vous donne de juger vos propres actes. Dans les écritures Jésus mettait souvent en garde les pharisiens en ce sens, et a également repris en ces mots « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle ». Déposez-donc la pierre du jugement.
  • Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien? :La poutre peux représenter le fait que vous voyez mal ou ne voyez pas ! Vous ne voyez pas tout, Dieu oui.

Entant qu’humain vous regardez aux choses apparentes, vous ne voyez pas les gens désirer, prier, travailler pour changer, ou encore Dieu en train d’agir dans leur cœur.

Une personne peut ne pas prendre conscience du mal qu’elle fait. Mais Dieu dans son amour, a le chic de mettre les individus dans des situations, où ils n’aurons pas le choix de voir gros comme un poteau leur défaut. Dès lors n’essayez plus de les changer. Priez que Dieu ouvre leurs yeux et laissez-Le faire son job !

Attention, ici Jésus n’est pas en train de tolérer, Il remet les choses en perspective, et requalifie de poutre notre jugement, et de paille l’action de l’autre face à sa puissance pour convaincre de péché de justice de jugement, et pour transformer les Hommes par son Esprit Saint.

  • Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. Ici Jésus met le doigt sur la manière de s’y prendre. Car il est tout à fait possible que quelqu’un ait une paille dans l’œil, et que vous soyez sensible à avertir. Mais avant, ôte la poutre de colère, de manque d’amour, d’agressivité, de dureté, de regard malveillant, bref la poutre de jugement. Dieu veut d’abord que tu l’enlèves pour que tu puisses parler à ton ami, ton fils, ton conjoint, ton Frère ta Sœur en Christ avec compassion et douceur. (2 Tim 2:25, Col 3:12-16).

En effet ce passage n’est pas une invitation, à ne pas nous reprendre, mais une invitation à ne pas nous juger les uns les autres, puis de nous efforcer personnellement à vivre de façon juste.  Alors cette semaine, ne soit pas prompt à juger, soit plutôt prompt à dire Seigneur change-moi. Soyez bénis !

Prière : (Extrait d’un Chant) « Change mon cœur Seigneur et purifie-moi, change mon cœur Seigneur que je sois comme toi. Jésus tu es le potier, je suis l’argile. Brise-moi, façonne-moi, oui c’est mon désir ». Et si tu veux m’utiliser Père, afin de reprendre quelqu’un, mets en moi toute la douceur. Je te fais confiance, car je sais que l’œuvre que tu as commencé en chacun de nous, tu es fidèle pour l’achever. Amen

Gladys MARCHO

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